Ces travaux s’ajoutent à ceux du Prof. F. CELIMENE (Pt du CEREGMIA à l’U.A.G des Antilles- Guyane) et du Prof J. CRUSOL (U.A.G) qui, dans son récent ouvrage, « LES ILES A SUCRE, DE LA COLONISATION A LA MODIALISATION » brosse, dans les derniers chapitres IX à XIII, une vision lucide et sans concession sur l’avenir des P.E.I. Conférence « économies d’Outre Mer », 26 juin 2007, Paris Bernard Poirine Université de la Polynésie Française

Le travail du Professeur d’Economie B. Poirine, qui n’a pas pris une ride, est résumé dans le document joint. Une lecture très éclairante pour comprendre que l’on ne pilote pas une économie insulaire comme une économie continentale ou une zone très développée. B. Poirine prend en compte moins de 15 paramètres (Y a-t-il une union monétaire ? l’ïle est elle souveraine ? fait elle partie d’un marché commun ? sa langue, son droit sont-ils identiques à ses grands voisins ?, son isolement, sa population ?, son éloignement ? etc…) Vous verrez et comprendrez, toujours selon l’auteur, - Que les PEI doivent rechercher l’économie d’échelle sur un nombre très limité d’activités, afin d’être compétitives, - Les politiques du développement d’économies trop diversifiées sont antinomiques d’une politique de l’offre à vocation exportatrice, - Utilisant une méthode empirique à la manière Anglo-Saxonne, les paramètres retenus sont pondérés. C’est tout l’intérêt du modèle économique de B. Poirine qui explique pourquoi les perspectives d’une intégration de nos économies dans la région caraïbe sont improbables aujourd’hui. A ce jour, les nombreuses tentatives réalisées par des opérateurs locaux ont conduit à un nombre de succès assez limité. - Dans le projet présidentiel le « 2ème étage » est assez proche de la maquette élaborée par B. Poirine parce que resserré sur un nombre restreint de créneaux. Mais ceux- ci sont ils les bons ? Avec quelle portée ? Le débat est loin d’être clos à l’heure de l’apparition d’un nouvel aggiornamento dans les échanges économiques mondialisés.